Le Soleil commençait à disparaitre. Alors que -Sadigirl- parcourait les Landes de Cania en chevauchant sa monture, elle fut intriguée par un étrange personnage qu’elle croisa sur son chemin. Elle décida de ralentir pour y prêter plus attention et, lui trouvant un air des plus étranges, elle décida de s’arrêter non loin de lui. Après avoir attaché son fidèle destrier à un arbre, elle s’approcha, doucement, prudemment, de cette personne emmitouflée sous ses haillons.
« Je n’arrive même pas à percevoir son visage… ». Se dit-elle, continuant à avancer, inquiète, tout en mettant, discrètement, une main sur le pommeau de son épée.
« Vous avez besoin d’aide ? ». Aucune réponse…
Le ciel continuait à s’assombrir et on voyait de moins en moins bien. Même si elle n’était vraiment pas rassurée, -SadiGirl- ne pouvait pas laisser quelqu’un en détresse… Si tel était bien le cas…
Tout à coup, elle entendit comme un grognement, fit un pas en arrière et au moment où elle voulu sortir son épée, cette personne, ou cette créature, se retourna et lui sauta au cou !
C’est à ce moment là qu’elle ressentit comme une piqure à la nuque ; En effet, on lui avait planté comme une petite fléchette.
Tout ce qu’il y avait autour d’elle commença à tourner, elle perdit l’équilibre et s’écroula sur place tout en continuant à entendre ce grognement. Avec les yeux à moitié ouverts, elle vit à peine cette créature qui la fixait, tout ce qu’elle su percevoir avant de s’évanouir ce sont ses yeux qui étaient d’un rouge sang terrorisant…
Quand elle reprit ses esprits, l’aube faisait son apparition et la brise lui donna de gros frissons. Elle se leva et constata qu’elle n’avait plus rien de ses équipements, de son or. Sa fidèle amie, Prunelle (la monture) était restée près d’elle à l’attendre et à l’aider à se relever.
« Tu as dû avoir peur et t’enfouir… (ses attaches étaient déchirées) Mais tu es revenue pour moi ! » Lui dit-elle tout en lui donnant une petite caresse sur son encolure.
« Il m’a tout pris… Mais je me demande bien ce que cela pouvait être… »
Et là, elle aperçût, au sol, un papier déchiré. En prenant les dizaines de morceaux en mains, elle comprit que c’était le pacte qu’elle avait signé en entrant dans le groupe des -Artic- car elle reconnut leur logo, et sans celui-ci, nous ne sommes plus considérés comme membre…
« Comment vais-je faire ? Je n’ai plus rien, je suis si loin de la ville… Je ne peux pas rester sans équipements… Et mes amis… ». La tristesse et l’inquiétude l’envahit. Elle regarda sa monture, les larmes aux yeux car elle savait qu’elle serait obligée de la vendre à présent…
Elle décida de prendre route vers la cité de Bonta en espérant trouver une solution en chemin.
Et il lui faudra également retrouver l’amour et la confiance de ses bons vieux amis…